Justine nous prend la main et nous conduit en 1863, dans le Centre-ouest de la France. Plus précisément au bal d’Aurillac, spectacle dansant et bouillonnant sur lequel s’ouvrent les rideaux de notre récit. Mais il n’est pas de bal sans une mise en beauté. Après une longue journée à la ferme, c’est d’un pas soutenu que Justine rejoint le logis et nous invite à plonger de front dans l’intimité de la toilette du monde rural au 19ème siècle. Se découvrent à nous un bon nombre de coutumes : les bains hiérarchisés, le pain de savon de Marseille et enfin l’importance évidente du soin porté au visage ainsi qu’aux mains. Ainsi, c’est dans le contexte de ces généreuses tablées, de ces éclats de joie et de la chaleur des corps dansants, que Justine nous révèle les secrets d’un rituel tout aussi précieux que palpitant. C’est alors qu’elle en oublierait presque l’essentiel : qui fermera les derniers boutons de sa robe ?
Nos flacons, bougies et encens sont soigneusement emballés d'une boite dont l'étiquette, calligraphiée par nos soins, porte le nom de son destinataire.